Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/137

Cette page n’a pas encore été corrigée

^v Vakagvay. Liv. XL iif

glife , dans la crainte de n'être pas le mai- i6jla, * trc de contenir fes Gens dans le rcfpcft qui eft dû à Taugafte Sacrement de nos Autels.

Quoi qu'il en foit , (es Amis écriviren^. Faux bruit* au Tucuman qu'au mon>ent qu'il entra publiés aprcj dans la Barque , on avoit vu des Etoiles ^^^ ^^F^«- defccndrc du Ciel vers l'Eglife de Sainte Lucc , pafTer de-là (ur le Palais épifcopal , derrière lequel elles avoicnt difparu ; que dans le même tçms on avoit fenti des fe- coufTes de tremblement de terre ; qu'on avoit vu des pierres fautiller , & des Mon- tagnes s'entrechoquer j que le Soleil avoit paru de couleur de fang > enfin que It trouble & la défolation s'étoient empa- rés de tous les cœurs. Mais tout cela étant revenu à TAfTomption , on répondit qu'on ne s*étoit apperçu de rien de fem- oUble y que l'Evoque ëtoit regretté de peu M perfonnes , & ou'il avoit emporté avec lui toutes les caules du tumulte & de la confufîon , dont cette Ville avoit été pref- quc toujours agitée depuis qu*il y éiott venu.

Dom Bernardin n'étoit pourtant pas alors ^^* ur\^'^* au(fi raffuré qu'il vouloit le paroître , Tur vlud^*^ ^ fa le défaut de fa confécration & de fa prife confécration de poffeffionj & il eft certain qu'il y avoit & ^^ prifcdc déjà quelque tems qu'il prenoit des mefures poffeflioa, du côté de Rome pour faire valider l'une & l'autre par le (buverain Pontife. Il fc tint à ce fujet , depuis le neuvième de Mai i<^4î jufqu'au deuxième Odobre de la même année , quatre Congrégations de la Propagande. On y produifit des Lettres , p^r Iclquelles il demandoit d'être relevé des

F xij