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mv Paraguay. Lîv. XI. 115

ycoL d*imprcflîon qu'avoit fait un dernier ^^ Mandement qui vesoit d'être public par foû ordre dans une ParoifTe. Il envoïa donc dire au Gouverneur qu'il ne pouvoir plus demeurer dans une Province toute peuplée d'Excommuniés , & le dix-neuvicmc de Novembre , après avoir dit fes deux MeC* fes , il prie coneé d'une trouppe de Per^ (bnnes dévotes aont il dirigeoit la con(- cience. Il leur dit qu*il étoit exilé de fon Diocèfe pour avoir voulu , par un effet de fà tendrefTe paftorale pour fon Trouppeau , remédier aux befoins des Familles , donc les Ennemis de TEglife avoient ufurpc le Patrimoine ( i ). Il répéta toutes les injures dont il chargeoic à tout propos ces préten-* dus Ufurpateurs ; il les interdit , les ex^ communia, les anathématifa de nouveau , aveniffant qu'on ne pouvoit communiquer avec eux fans encourir les mcmes cenfu- res , & ajoutant qu'autant qu'il fe montroic fôvere envers ceux qui periîftoient opinià^ trament dans leur reocllion contre TEglife, autant on le trouveroit toujours Père com- pariflant & Pafteur tendre envers fes hum- bles & fidelles Ouailles.

Il marqua enfuite les Fglifcs oii il permet«  toit d'aduler au Service divin , & les Pré- très auxquels on pouvoit s'adrefTcr pour la Confeflion ; il en fit un éloge magnifique , quoique lui-feul peut-être ignorât que quelques-uns vivoient dans un concubina- ge fcand aïeux. Enfin , aïanr pris congé de tout ce monde , qui fondoic en larmes Se

(1) C'dl àdire , en empêclianc leurs Néophyccfl ' ^êtte donnés en Commande.

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