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1*4 Histoire

i^Aj ** ^"^ en état de ne rien craindre ^ êc et » n*eft pas ici le lieu , Monfeîgneur , de M vous dire ce que je penfe de votre dct 90 fein : j'aurai Thonneur devons en enctC' » tenir quand nous ferons feuls. 1.C Gouvcr- Le Prélat demeura quelque tcms comme ncur lui fait interdit; puis fe tournant vers te Pcrc cban c ^^^ieto, qui étoit auflî venu au-devant de °^^' lui. Père y lui dit-il, quelque Démon a tout révélé , 6* nous fommes trahis. Alon quelques-uns de fcs Confidens lui fiigge- rcrent d'aller droit au Collège , ibus pré- texte de Ce reconcilier avec ks Jéfuitcs , 8C de leur dire , pour leur ôtcr toute défiance , qu'il vouloit demeurer avec eux ; mais à , ne goûta point cet avis , & alla defcendic au Couvent de fon Ordre. Le Gouverneur d'e fon côté imagina , pour lui fake prendre le change, de ne paroître pas fort éloi- gné d'entrer dans Tes vues , & lui dit que pour pj:rdre les Jéfuites , le plUs court , le plus sûr & le plus aifô étoit de commencer par leur enlever leurs Rédudionsj qu'il lui confeilloit de s'y tranfporter lui-même^ qu'il lui donneroitune bonne efcortc pourle mettre en état de fe faire obéir j qu'il re- viendroit endiite à rA/Tomption, odricii ne Tempécheroit d'achever fon ouvrj^e ; au lieu que s'il vouloit commencer par chaffer ces Religieux de leur Collège , ils ne manaucroicnt pas d'appcller leurs Néo- phytes à leur fccours, & qu'ils avoient aflez de quoi fe défendre en attendant leur arrivée. Dom Bernardin trouva favis fort bon 5 & l'aiant , communiqué à fosi Confeil, fl y fut unanimement approuvée