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— 172 phai’l, en voyant une copie de la main d’un si grand maître, et aussi inférieure à l’original.


Saint-Pierre et Saint-Paul, par le Guide ; au-dessus de tout éloge, pour le dessin et le coloris.


Agar renvoyée, par le Guerchin. Remarquez les excellentes expressions, surtout la disposition et l’air de tête de Sara.


À Casa Zambeccari. — Le Christ bafoué, du Guerchin, de sa manière forte.


Loth et ses filles, du même ; admirable.


Judith coupant la tête à Holopherne, par Michel-Ange de Caravage, composition et expression uniques. Remarquez l’horreur et la frayeur de Judith, les affreux débaltements d’Holopherne, le sang-froid et la méchanceté de la suivante.


Mort de Didon, fresque fière et savante, d’Annibal Carra che.


Saint-François, par le Dominiquin ; chef-d’œuvre de vérité de dessin, et de laideur.


À Casa Tanara. — La Vierge qui donne à têter à l’enfant Jésus ; Salomon avec sa maîtresse ; miracles de l’art l’un et l’autre, pour la disposition et le coloris, par le Guide. Le premier, noble et naturel ; le second, fin et recherché.


À Casa Aldrovandi. — L’Amour dormant, par le Guide, excellent.


Famille-Sainte, par Raphaël : c’est tout dire.


Un combat, par Michel-Ange des Batailles ; c’estle troisième Michel-Ange ; le quatrième est Michel-Ange des Fleurs. Je ne parle pas des deux autres, Buonarotti et Caravage, qui sont assez connus.


Aux Pères de l’Oratoire, une Vierge peinte, dit-on, en 1 300, si credere fas est.


La Sainte-Famille et les Anges, fameux tableau de l’Albane et l’un de ses plus beaux ouvrages. La figure de l’enfant est d’une beauté achevée. À la chapelle remarquez le bon goût des ornements, dont la profusion n’altère pas la simplicité de l’édifice.


Jésus-Christ montré au peuple ; Louis Carrache ; fresque excellente, par la beauté du dessin et l’habileté du pinceau.


À Gesii e Maria. — La Circoncision, du Guerchin ; par-