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ætato a quodam suo amasio in habitu viri athenis ducta. Sic in diversis scientiis profecit ut nullus sibi par inveniretur adeò, ut post Rome tincum (ce mot est copié de l’original comme il y est écrit. Je n’ai pas pu le déchiffer ni l’entendre) legens magnos discipulos et auditores haberet. Et tum in urbe vitâ et scientiâ magnæœ opinionis esset, in papam concorditer eligitur ; sed in papatu per suum familiarem ibidem impregnatur verum tempus partus ignorans. Cùm de sancto Petro in lateranum tenderet Augustiata inter coliseum, et sancti Clémentis eccliâm peperit. Et post mortua ibidem ut dt sepulta fuit. Et qui a D. ûs ppâ cû vadit ad laleranû eandem viam semper obliquat. Creditur a pluribus q. ob detestationem facti hoc faciat, nec ponitur in cathalogo pontificium propter mulibris sexus de formitatem quantum ad hoc. »


CVI.


Benedictus, etc.


On peut juger là-dessus si c’est avec raison que l’on peut s’appuyer de ce Mss. pour assurer que Schott et Martin Polonus, premiers auteurs de cette histoire (du moins à ce qu’on en croit), l’ont puisée dans des auteurs plus anciens qu’eux.

On a dit que l’usage où l’on étoit autrefois de faire asseoir le pape nouvellement élu sur la chaise percée de porphyre, qui est au cloître de Saint-Jean-de-Latran, avoit été introduit à dessein de s’assurer que l’on n’étoit pas retombé dans l’inconvénient de choisir pour pape une femme. Mais ce ne peut en avoir été la cause, puisque, selon la remarque de Mabillon, cette cérémonie se pratiquoit plus d’un siècle avant que Martin Polonus ne commançât à faire mention de la papesse. On y faisoit asseoir le nouveau pape pour faire allusion à ces paroles du psaume : De stercore erigens pauperem. On la prenoit alors pour une vraie chaise stercoraire, quoiqu’elle ne soit qu’une chaise de bains ouverte par devant pour la commodité de ceux qui se lavent.

Il faut encore voir dans la galerie de peinture à l’Ambroisienne un énorme livre in-folio, dont on a refusé un