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26-2. Jeunes avec un s au singulier. Jeunes ou vieux, ainsi m’aist Dieux, etc. ce sont des formules que l’usage avait conservées de la langue du xiie et du xiiie siècle, et introduites dans celle du xve siècle. Elles peuvent, dans une certaine mesure, servir à distinguer les premières poésies de notre prince.

26-18. Acoler, prendre par le col. Les écrivains du Moyen Âge distinguaient soigneusement baiser, accoler, embrasser, la caresse des lèvres, des bras autour du col, ou des bras autour de la taille. On voit par ce vers que la confusion entre accoler et embrasser commence à se faire dans le langage de Charles d’Orléans.

26-20. Penser, signifie ici désir. Qu’une fois en ma vie je voie arriver ce que je désire.

42-12. Le feu grégeois brûlait dans l’eau.

43. Ce n’est guère qu’à partir de cette ballade qu’on peut trouver les traits d’une allégorie précise et les marques de pièces écrites dans l’exil. Les précédentes ont bien pu avoir été composées avant la bataille d’Azincourt et encadrées dans les poèmes où Charles raconte allégoriquement ses amours.

46-12. Vous demandera votre foi.

52-3. Se suis ge, celui-là je suis.

57-6. De la mettre à une nouvelle épreuve.

59-27. Je remplis mon devoir de vous l’apprendre.

60-8. Se par vous n’est, sous-entendu : conforté.

63-9. Gietter chance, jetter les dés de façon à avoir chance de gain.

79. Créséide, Yseult, Élaine. Briséis, Iseult, Hélène. Trois héroïnes des romans de chevalerie, célébrées dans le Roman de Troye et les Romans de la Table Ronde.

82. Le recueil intitulé Le Jardin de Plaisance cite, sans attribution d’auteur, cette ballade, ainsi que la suivante.

86. L’envoi de cette ballade LXVII manque dans les manuscrits.

88-19. L’or est nommé heureux, symbole du bonheur.

90-12. Je le jure sur mon salut.

103. Alençon, son gendre ; celui dont parle notre préface. Il y a dans ce rondeau et le suivant une série d’allusions difficiles à comprendre sûrement.

114-24. Asserray est là, je crois, pour assolerai. Je ne pense pas qu’il vienne ici d’asserrer, tranquilliser.

115. Tays. Ste Thaïs, célèbre pénitente. Voyez Legenda aurea. Lipsiæ, 1850. p. 677.

115. La réduction de la Guyenne ne fut complète qu’en 1453. C’est donc après cette date qu’il faut placer la composition de cette ballade.