Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/539

Cette page n’a pas encore été corrigée

<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Quel mesnaige ! Dieu vous convoyé Si loing, tant que je vous revoye Quérir, quant? jamais en ma vie ; Trop ennuyez la compaignie !

RONDEAU CCLXXX. Escollier de MerencoUe, Des verges de Soussy batu, Je suis à l’estude tenu, Es derreniers jours de ma vie. Se j’ay ennuy, n’en doubtez mye, Quant me sens vieillart devenu, Escollier de Merencolie, Des verges de Soussy batu. Pitié convient que pour moy prie Qui me treuve tout esperdu ; Mon temps je perds et ay perdu, Comme rassoté en folie, Escollier de Merencolie.

RONDEAU. Escollier de Merencolie, Par Soussy qui est le recteur, A l’estude est tenu mon cueur ; Et Dieu scet comme on le chastie. De s’y mettre fist grant folie, Car on le tient à la rigueur, Escollier de Merencolie, Par Soussy qui est le recteur.