Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/527

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CCLXIII. Escoutez et laissez dire, Et en voz mains point n’empire Le mal, retournez le en bien ; Tout yra, n’en doubtez rien, Si bien qu’il devra suffire. Dieu, comme souverain mire, Fera mieulx qu’on ne désire, Et pourverra; tout est sien. Escoutez et laissez dire, Et en voz mains point n’empire. Chascun à son propos tire. Mais on ne peut pas eslire; Je l’ay trouvé, ou fait mien ; Au fort, content je m’en tien, Car après pleurer, vient rire. Escoutez et laissez dire.

RONDEAU CCLXIV. En arrierefief soubz mes yeulx, Amours, qui vous ont fait hommaige, Je tiens de mon cueur l’eritaige; A vous sommes et serons ticul.K, Voz vraiz subgietz, voire des vieulx, Soit nostre prouffit, ou dommaige, En arrierefief soubz mes yeulx, Amours, qui vous ont fait hommaige. J’appelle Déesses et Dieux Sur ce, vers vous, en tesmoingnaige, Se voulez, j’en tendray ostaige, (Vous puis je dire, ou faire mieulx?) En arrierefief soubz mes yeuîx.