Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/519

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Prie^ pour moy, car je m’en vois mourir, Mes bons amis, aie^ en souvenance ; On ne me veult au besoing secourir, Requerej en, après mes jours, vengance, Si vous }n’ame:{. Car c’est pour la valleur D’une sans per, qu’ainsi mest au decours Ma povre vie, sans répit, ne recours ; Pour estre tant son loyal serviteur, Je gis au lit d’ amertume et doleur.

RONDEAU CCLV. Réponse du duc d’Orléans. Comme parent et alyé Du duc Bourbonnois à présent, Par ung rondeau nouvellement Me tiens pour requis et payé. Par une, gist malade, mis Ou lit d’amertume et grevance, Requérant tous ses bons amis, S’il meurt, qu’on demande vengance. Quant à moy, j’ay jà defïié Celle qui le tient en tourment, Et après son trespassement, Par moy sera bien hault crié Gomme parent et alyé.

RONDEAU CCLVI. Quant ung cueur se rent à beaulx yeulx, Criant mercy piteusement,