Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/474

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Requérant ma peine alegée, Autrement ma vie est finée, Comme scet bien, il a mains Jours, Le truchemen de ma pensée. Et quant sa raison eut contée, Lui dist : Ta requeste m’agrée, Car trop léal t’ay veu tous jours ; Lors /ut commandé mon secours. Et le m’apporta, la journée, Le truchemen de ma pensée.

RONDEAU. En rdpons p«r Simonnet Caillau. Pour bref te l^ maulx d’Amours guérir, Lsgrun de Dueil te faiilt fuyr, Les poix au veau te sont cnnîraires, Quant les fleurs de plaisans viaires Sont dedans mises au boillir. L’oubliete te peut servir, Et l’herbe de Nonsouvenir, A faire bons electuaires. Pour bref telj maulx d’Amours guérir. Du triade de Repentir, Pour tes acce^ faire faillir. Prendras sur les appoticaires ; Avecques sirop:^ nécessaires, Fai^ en succres de Deppartir, Pour bref tel^ maulx d’Amours guérir.