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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CLXXXV. Par le duc d’Orléans. Ce n’est pas par ypocrisie, Me je ne suis point apostat Pour tant se change mon estât Es derreniers jours de. ma vie. J’ay gardé, ou temps de jeunesse, L’observance des amoureux. Or m’en a bouté hors Vieillesse, Et mis en l’ordre douloreux Des chartreux de Merencolie, Solitaire, sans nul esbat; A briefz motz, mon fait va de plat, Et pource, ne m’en blasmez mye, Ce n’est pas par ypocrisie,

RONDEAU. Par Boucicaiilt. Monstrer on doit qu’il en desplaise Du meffait, à qui n’a povoir " De servir, car si cru, pour voir, En parler, il semble qu’il plaise. Qui ne peut, pour le moins se taise, Et face en dueil larmes plouvoir. Monstrer on doit qu’il en desplaise Du meffait, à qui n’a povoir. Mais dire qu’on n’a temps, ne aise,