Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/470

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CLXXXIV. Des amoureux de Tobservance, Dont j’ay esté ou temps passé, A présent m’en trouve lassé Du tout, sinon de souvenance. Ou je prens d’en parler plaisance, Quoy que suis de l’ordre cassé Des amoureux de l’observance. Dont j’ay este ou temps passé. Souvent y ly porté penance. Et si pou de biens amassé Que. quant je seray trespassé, A mes hoirs lairray pou chevance Des amoureux de l’observance.

RONDEAU. Par Boucicault ou monseigneur du Bridore. Assej ne m’en peuj merveiller Qu’aucuns amoureux ont créance, D’estre de ceulx de l’observance, Mais plus n’y veulent travailler. Je dr que leur vaulsist trop mieulx Plus large reigle avoir choisie; Car servir jeunes, et puis vieulx Laisser tout, c’est ypocrisie. Autre nom leur convient bailler, C’est aposta^, qui pour doubtance D’avoir un peu de penitance, Ont voulu Loyaulté soiller; Asse:^ ne m’en peu^ merveiller