Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/469

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> « Aux frères l’aumosne, pour Dieu, » Tousjours vois criant d’uys en huis, Las! Charité ne trouve en lieu. Ne Pitié ne scet qui je suis. Retourner m’en fault sans pitance , Désir, le Pourvéeur, me tance. Puis le beau père Gardien; Pis suis que Boesme, n’Yndien; L’ordre vueil laisser sans doubtance. Des amoureux de l’observance.

RONDEAU. Par Georges. Les serviteurs submis à l’observance, Quoj’ que souvent, il leur tourne à grevance, De 7ion avoir leur plaisir à toute heure, Toute fois. Dieu, soub:; qui rien ne demeure, A tel:; serrans ne fist onc decevance. Mains il convient, par contrainte eslevance, Qii’Onneur, Fortune, ou Amour les avance En quelque endroit, et au besoing seqeure Les serviteurs submis à l’observance, Qiioy que souvent, il leur tourne à grevance De non avoir leur plaisir à toute heure. De long souffrir en pénible estrivance Naist aux souffrans, haulte et riche chevance Finablement, qui les paye et honneure ; Après l’aigret trouve on la doulce meure Qiii radoulcist, en leur propre savance, Les serviteurs submis à l’observance.