Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/468

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU d’Olivier de La Marche. Pour amours des dames de France, Je suis entre’ en l’observance Du tresrenommé saint François, Pour cuider trouver utie fois La doulce voye d’Alegance. Saint suis de corde de Souffrance, Soubj haire d’Ais^re Desirance, Plus qu’en mon Dieu ne me congnois. Pour amours des dames de France, Je suis entré en l’observance. Soubrement vis de ma Plaisance, Et june ce que Désir pense, Mandiant par tout où je vois, Je veille à conter, par mes dois. Les maulx que m’a fait Espérance, Pour amours des dames de France.

RONDEAU. Par Vaillant. Des amoureux de l’observance, Je suis le plus subgiet de France, Car je sers d’estre mandien Et cherche le cotidien ; Mais nul en mon sac rien ne lance.