Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/466

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Escharsement et trop du sien; Mais ung peu j’ay aidic du mien, Qui l’a fait cesser de debatre. Le fer est chault, il le fault batre.

RONDEAU. De Fredel Je regrette mes dolans jours. Comme celliiy là qui tousjours Ne fait que désirer sa mort ; Car plus avant vois et plus fort Acroissent mes dures dolours, Quant on me/ait d’estraii^es tours. Que, mille foi^ le jour, en plours. Me fault dire par desconfort : Je regrette mes dolans jours. En vous seul est tout mon recours, Faittes donc, plus tost que le cours. Cesser le mal que souffre à tort. Ou autrement je me voy mort, Et tout pour bien servir Amours ; Je regrette mes dolans jours.

RONDEAU CLXXXII. Réponse à Frédet. Se regrettez vos dolans jours, Et je regrette mon argent