Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/452

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Par ton enchantement et sort Gueres mieulx ne vault vif que mort, Je languis quelque part que soye; Ainsi doint Dieux à mon cueur joyel

RONDEAU CLVIII. Se vous voulez m’amour avoir A tousjours mais, sans départir, Pensez de faire mon plaisir, Et jamais ne me décevoir. Bientost sauray apparcevoir, Au paraler, vostre désir, Se vous voulez m’amour avoir A tousjours mais, sans départir. Assez biens povez recevoir, S’en vous ne tient; sans y faillir. Vous estes près d’y avenir. Faisant vers moy léal devoir, Se vous voulez m’amour avoir.

RONDEAU CLIX. Maudit soit mon cueur, se j’en mens! Quant à mon lesir estre puis Et avecques Pensée suis. En mes maulx prens alegemens. Car Soussy plain d’encombremens Boutons hors et lui fermons l’uis! Maudit soit mon cueur, se j’en mens! Quant à mon lesir estre puis.