Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/450

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CLIV. Des arrérages de Plaisance, Dont trop endebté m’est Espoir, Se quelque part j’en peusse avoir, Du surplus donnasse quictance. Mais au pois et à la balance N’en puis que bien peu recevoir Des arrérages de Plaisance, Dont trop endebté m’est Espoir. Usure ou perte de chevance Mettroye tout à non chaloir. Se je savoye, à mon vouloir, Recouvrer prestement finance Des arrérages de Plaisance.

RONDEAU CLV. Rescouez ces deux povres yeulx Qui tant ont nagé en Plaisance Qu’ilz se nayent sans recouvrance; Je les tiens mors ou presque tieulx. Vidés les tost, se vous aist Dieux, En la sentine d’Alegence; Rescouez ces deux povres yeulx Qui tant ont nagé en Plaisance. Courez y tous, jeunes et vieulx. Et à cros de bonne Espérance, De les tirer hors qu’on s’avance! Chascun y face qui mieulx, mieulx î Rescouez ces deux povres yeulx!