Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/448

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU. Par Guiot Pot. En la forest de Longue Attente, Jà pieçà, fus en une sente, Là où j’ay esgaré mon cueur, Mais y souffrit tant de douleurs Que tousjours convient que s’en sente. Depuis, tousjours tant fort lamente. Par Fortune qui le tourmente. Qu’il fault qu’il vive en grant langueur. En laforest de Longue Attente, Ja pieçà, fus en une sente. Mais, s’il eschappe, bien se vente Qu’il gardera qu’on ne le tente Par Beau Parler, ne par Rigueur; Car chascun se doit tenir seur Que l’on fault bien à son entente En laforest de Longue Attente.

RONDEAU. Par Gilles des Ormes. En la for est de Longue Attente, Mon povre cueur tant se garmente D’en saillir par aucune voye. Qu’il ne lui semble pas qu’il voye Jamais la fin de son entente.