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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> J’ay tout mis, cueiir, corps et entente A traverser chemin et sente Pour cuider ce grant bien trouver ; En la forest de Longue Attente Oii mainte personne est dolente, Espoir ?ne promist de donner. Mais d’une chose je me vente Que fay eu tous les jours de rente, Pour ma queste parachever, Paine et Ennuy, sans conquester Riens, si non Dueil qui me tourmente, En la forest de Longue Attente.

RONDEAU Par Antoine de Lussay. En la forest de Longue Attente Oii les contentés Dieu contente, Je vous asseure, sur ma foy, Que je n’y ay eu, tant soit poy, Joye, ne bien dont je me sente. Pense^ se ma vie est dolente, Veu, qu’ainsi soit, je me garmenîe Et que nul bien n’y a pour moi En la forest de Longue Attente OU. les contentés Dieu contente. Au fort, d’une chose me vante. Se je ne faulx en mon entente. Ou se la mort brief ne reçoy. Que je y auray, save:^ vous quoyf Aucun plaisir qui vauldra rente. En la forest de Longue Attente.