Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/446

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CLIII. Réponse du duc d’Orléans. En la forest de Longue Attente, Forvoyc de joyeuse sente Parla guide Dure Rigueur, A esté robbé vostre cueur, Comme j’entens, dont se lamente. Par Dieu! j’en congnois plus de trente Qui, chascun d’eulx, sans que s’en vente, Est vestu de vostre couleur, En la tbrest de Longue Attente, Forvoyé de joyeuse sente. Et en briefz motz, sans que vous mente, Soiez seur que je me contente, Pour allegier vostre douleur, De traitter avec le seigneur Qui les brigans soustient et hente En la torest de Longue Attente.

RONDEAU. Par messire Philippe Pot. En la forest de Longue Attente Où mainte personne est dolente, Espoir me promist de donner, Se bien vouloye cheminer, Ce qui tous amoureux contente.