Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/432

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU. Du comte de Clcnnont. De bien on mal, le bien faire l emporte, N’est il pas vray, ainsi que dit cliascun ? Elas, ouy, car je n’en voy pas iinij; Qid à la fin d’un jeu ne se déporte. Je vous diray, quant la personne est morte Et a bien fait : il n’a este commun. De bien ou mal, le bien faire l’emporte, N’est il pas vray, ainsi que dit cliascun? Faisons le donc, nous trouverons la porte De Paradis, oii il n’entre nesunf^, Qiie peu ne soit, s’il n’est trop importun De prier Dieu, et à vous m’en rapporte. De bien ou mal, le bien faire l’emporte.

RONDEAU CXXXII. Réponse du duc d’Orléans, Quant oyez prescher le regnart, Pensez de voz oyes garder, Sans à son parler regarder, Car souvent scet servir de l’art. Contrefaisant le papelart. Qui scet ses paroUes farder. Quant oyez prescher le regnart, Pensez de voz oyes garder. Les faiz de Dieu je metz à part,