Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/384

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> Dont, par ma foy, suis tresjoyeulx Quant de rimer vous voy songneux Et vous en voulez empeschier. Soit au lever, ou au couchier, Ou quant vous devez chevauchier, Estalez vous y pour le miculx; En la vigne jusqu’au peschier Estes bouté, mon filz treschier, Dont, par ma foy, suis tresjoyeulx. Se Desplaisir vous vient scrchier, Près de lui tost vous despeschier, Sans estre merencolieux, Grant bien vous fera, se m’aid Dieux, En la vigne jusqu’au peschier. RONDEAU. Réponse d’Aleiiçon. Le vigneron fut atrapé, Quant il fut trouvé en la vigne. Trop mieulx que poisson à la ligne, Ne que rat au lardon liapé. D’un trait d’ueil fut prins et f râpé Par celle qui pas ne for ligne, Le vigneron fut atrapé Quant il fut trouvé en la vigne. A peine lui fut escimppé Le povre compaignon qui pigne ; Tresnial pigné des dents d’ nu pigne ; Ainsi sur prins et agrapé Le vigneron fust atrapé.