Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/368

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> Il faut assembler noz raisons, Et que les fons voler faisons Du débat nouvel advenu, Tresfort vous avez combattu. Et j’ay mon billart bien tenu ; C’est beau débat que de deux bons; Bien assailly, bien defll’endu; Quant assez aurons débattu, Il faut assembler nos raisons. Vray est qu’estes d’Amour féru Et en ses fers estroit tenu, Mais moy non, ainsi l’entendons j Il a passé maintes saisons Que me suis aux armes rendu Bien assailly, bien deflfendu. RONDEAU XVIII. Vous vistes que le véoye. Ce que je vueil descouvrir, Et congnustes, à l’ueil ouvrir, Plus avant que je ne vouloye. L’ueil d’embusche saillit en voye, De soy retraire n’eut loisir. Vous vistes que je le véoye. Ce que je vueil descouvrir. Trop est saige qui ne foloye. Quant on est es mains de Plaisir, Qui lors vint vostre cueur saisir Et fist comme pieça souloyej Vous vistes que je le véoye.