Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/366

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> Combien que ynieulx me vaulsit taire , Car vous pense:^ tout le rebours Pour tant se vous plaigne:^ d’Amours. RONDEAU. Du roi de Sicile. Se vous estie:^ comme moi, Las { vous devriej bien plaindre Car de tous mes maulx le moindre Est plus grant que vostre ennoy. Bien vous pourrie^, ur mafoy D’Amours alors vous couiplaindre. Se vous estie^ comme moy, Las! vous devrie:^ bien plaindre. Car si tresdolent me voy , Que plus la mort ne vueil craindre ; Touteffoi^ , il me faut faindre ; Aussi ferie^ vous, se crqj-. Se vous estie:; comme moy. RONDEAU XVI. Réponse au roi de Sicile. Chascune vieille son dueil plaint ; Vous cuidez que vostre mal passe Tout autre; mais ja ne parlasse Du mien, se n’y feusse contraint. Saichiez de voir qu’il n’est pas faint Le tourment que mon cueur enlassc ;