Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/362

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> RONDEAU IX. Qu’ilz ne le me font, Pour veoir que fcroye Et se je sauroye Leur donner le lient ! Puisque telz ilz sont, Affin qu’on les voye, Qu’ilz ne le me font Pour veoir que feroye ! Droit à droit rcspont, Paier les vouldroye De telle monnoye Qu’ilz desserviront ; Qu’ilz ne le me font ! RONDEAU X. A ce jour de saint Valentin Que chascun doit choisir son per, Amours, demourray je non per. Sans partir à vostre butin ? A mon resveillier au matin Je n’y ay cessé de penser, A ce jour de saint Valentin Que chascun doit choisir son per. Mais Nonchaloir, mon medicin, M’est venu le pousse taster, Qui m’a conseillié reposer Et rendormir sur mon coussin, A ce jour de saint Valentin.