Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/330

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> Dont mainte liesse reçoit; Quant à moy, j’ay en lui fiance, Je le retiens pour ma plaisance. CHANSON LXXXV. Je ne les prise pas deux blans Tous les biens qui sonl en amer, Car il n’y a que tout amer Et grant foison de faulx semblans. Pour les maulx qui y sont doublans, Pire que les perilz de mer, Je ne les prise pas deux blans Tous les biens qui soni en amer. Hz ne sont à riens ressemblans, Car un jour viennent entamer__ Le cueur et après embasmer; Ce sont amourettes tremblans, Je ne les prise pas deux blans. CHANSON LXXXVI. Hors du propos si baille gaige , Ce n’est que du jeu la manière , Nulle excusacion n’y quiere, Quoyque soit prouffit ou dommaige. Tousjours parle plus fol que saige, C’est une chose coustumiere ; Hors du propos si baille gaige , Ce n’est que du jeu la manière. Se l’en me dit : Vous conte/ raige; Blasmez ma langue trop légère ;