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LXII
LES FLAGELLANTS

bout du manche se trouvaient tracés en taches ovales d’une couleur rouge brique.

Je me contentai d’une petite correction avec les verges et nous nous aimâmes d’une façon relativement sage.

Le 25, je la revis encore, selon son désir, et nous nous livrâmes à nos amusements ordinaires.

Cette fois-ci, elle me supplia de la flageller sur le lit et de la laisser libre. Je consentis naturellement et, relevant sa chemise de fine batiste, je commençai, espaçant les coups et passant du chatouillement préparatoire qui est très agréable, puisque Marcelle me l’avait démontré sur moi-même, jusqu’aux plus forts coups et rapides cinglées sans ménagement.

Ils firent voler des brins de bouleaux en l’air et remplirent le lit où je les retrouvai plus tard me piquant les reins.

J’y allai de si bon cœur que Marcelle implora ma clémence, me caressa et m’embrassa même au milieu de sa douleur, tâchant d’obtenir de ma luxure ce que ma bonté absente lui refusait.