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LVII
ET LES FLAGELLÉS DE PARIS

la courtisait assez dans le monde, mais les compliments des amants à sentiments élevés la laissaient froide : l’amour ordinaire était fade et sans saveur. Quant à son mari, c’était un homme et pas autre chose. Il faisait son devoir quand cela lui plaisait, sans douces paroles ni caresses. Elle ne l’aimait guère, bien qu’elle n’eût pas trop à se plaindre de lui, sauf sous ce rapport et elle avait la certitude aussi qu’il l’avait souvent trompée. Ce dernier grief, atteignant son amour-propre lui faisait demander le divorce.

Après quelques fantaisies de ma part, l’ayant forcée à se poser devant moi dans des attitudes indécentes et gênantes, je la forçai de mettre son corset noir sur son corps dépourvu de tout autre vêtement, et, attachant ses mains solidement, je la couchai sur une chaise longue.

Elle subit une vraie flagellation sévère avec un bouquet de verges, qui avaient trempé deux jours dans l’eau pour les rendre plus souples, ce qui ne les avait pas empêchées de s’user presque complètement sur son pau-