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XLVI
LES FLAGELLANTS

à m’occuper entièrement pendant quelque temps. J’ai revu Mme « Tiresias » un an après dans les rues de Paris. Elle n’était pas seule.

Le lendemain, je lui envoyais ma carte en me rappelant « respectueusement à son bon souvenir », mais elle m’en voulait trop, je crois, car elle ne donna pas signe de vie.

Marcelle fut exacte ce jour-là et elle tint toutes ses promesses et au delà. Elle vint à mon pied-à-terre et se donna franchement et librement, comme une femme connaissant la vie, et sans honte ou comédie de fausse pudeur. C’était une femme sincère, et sans aucun doute, elle avait quelque sentiment pour votre serviteur, car elle ne demandait qu’une seule chose : être aimée et de la façon qui lui plaisait le mieux. Elle voulait le fouet, les verges et la fessée des mains de l’amant.

Ce qui la ravissait, c’était qu’on lui disait : « Tu vas être corrigée », et il fallait tenir parole, car elle méprisait l’homme qui menaçait pour rire. Elle souffrait énormément pendant l’infliction de la punition que pourtant