Page:Charles Virmaître - Les Flagellants et les flagellés de Paris.djvu/52

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
XLII
LES FLAGELLANTS

reuse intrigue ayant un cachet de tendresse et de passion bien singulières et qui m’a laissé un doux souvenir.

Mon annonce avait paru au commencement de février et, vers le 9, je reçus parmi les autres lettres, une qui me semblait banale par sa teneur, demandant simplement un rendez-vous et disant que la signataire avait trente ans, grande, brune et ne cherchait que l’affection sincère. Elle signait « Marcelle » et me donna une adresse poste restante comme d’habitude. Le papier et l’enveloppe étaient communs, et tout absorbé par de Barisse, Nina et ma Danoise, je ne pus arriver à voir Marcelle que le 27, quand je la rencontrai passage des Princes à six heures et demie du soir. Je la trouvai fort belle, bien faite et d’humeur douce et gaie. Elle n’avait pas grande instruction et les quelques lettres que j’ai reçues d’elle pendant notre liaison ne valent pas la peine d’être citées. Je ne m’en plaignais pas, car cela m’évitait aussi de lui écrire, et m’a confirmé dans une idée que j’ai acquise par expérience, c’est que les fem-