Page:Charles Virmaître - Les Flagellants et les flagellés de Paris.djvu/329

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CHAPITRE XIV
Un voyeur célèbre. — Le rendez-vous des flagellants et flagellés. — Hommes-Femmes. — Précieuses indications. — Un prince de la science.





Dans la rue de Varennes, vieille rue aristocratique s’il en fût, tout près de la rue du Bac, on rencontre une maison moitié bourgeoise, moitié atelier, comme dans le Marais.

Sous le porche, à gauche, est un escalier borgne par lequel on accède à un entresol ; on ne peut rien rêver de plus bourgeois comme aspect. Après avoir traversé l’antichambre, on se trouve dans une salle à manger percée de deux fenêtres qui donnent sur la rue ; deux portes vitrées, dans le fond, leur font face.

Le salon présente à peu près le même aspect, toujours deux fenêtres sur la rue et, en face, deux portes à deux battants.

Vers six heures du soir, comme dans les féeries du Châtelet, changement à vue. Au moyen de cloisons mobiles, la salle à manger et le salon, dans le sens de leur largeur, étaient coupés en deux parties ; celles-ci, au moyen d’autres cloisons, sont encore divisées en deux pour former deux petits cabinets