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LES FLAGELLANTS

dans un autre débat, longtemps après, l’affaire de 45.000 a été de nouveau évoquée et discutée ; elle l’a été magistralement, mon adversaire ne dira pas non, ce fut lui-même qui tonna contre les femmes expérimentées, car il y excelle ; tout ce qu’une éblouissante facilité pouvait dire pour le vicomte de X… a été dit, et la cour n’en a pas moins jugé que le vicomte avait reçu de Catherine des valeurs considérables, à raison de quoi il avait été justement condamné à lui rembourser 45.000 francs. Il me semble qu’il y a dans cet arrêt un affront qui aurait dû gâter le plaisir de s’en servir ; en tout cas, il apprend à M. V… qu’il faut prouver que son fils n’a pas mêlé à ses plaisirs un emprunt de 100.000 francs !

C’est du joli !

Il est bien malheureux d’être obligé de ne pas pouvoir donner les noms propres, car le richissime personnage dont il est question est célèbre dans le monde galant pour sa passion flagellante, comme le disait Me Léon Duval, expert dans ces raffinements qu’on ose à peine entrevoir. Catherine était femme à le satisfaire. Voici ce qu’elle était obligée de lui faire pour l’amener à peu près à point :

À la place du Caire, une ancienne portion de la Cour des Miracles, tous les matins, se réunissent