Page:Charles Virmaître - Les Flagellants et les flagellés de Paris.djvu/29

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
XIX
ET LES FLAGELLÉS DE PARIS

« Mariage ». En vieux Parisien, il ne me fut pas difficile de deviner que toutes ces personnes qui s’appelaient, et se faisaient de l’œil pour ainsi dire, dans ces longues colonnes serrées à 1.75 la ligne, n’avaient guère l’intention de déranger messieurs les maires de France et de Navarre, et que les mots en abréviation : « dés. mar. » ne voulaient pas dire : « désire mariage », mais tout simplement : « désire marcher ». Ce qui, dirait Calino, est la même chose tout en étant légèrement différent.

Et maintenant, je m’élance à l’aventure, bien que n’ayant aucune notion littéraire ni de style. J’ai consulté un ami qui est journaliste, et il m’a conseillé d’imiter Barbey d’Aurevilly ou Anatole France. Je vais tâcher de mélanger les deux.

J’avais remarqué que les mots : « sévère, autoritaire, volontaire », en termes d’annonces matrimoniales se rapportaient à l’infliction de fustigations et de mauvais traitements, et je me mis à répondre à plusieurs.