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LES FLAGELLANTS

ment ingénieux. Elle se rend à une cabine téléphonique publique.

— Allô ! allô ! mettez-moi, mademoiselle, en communication avec le Cercle des Épatants ?

— Vous yêtes.

— Allô ! allô ! à qui ai-je l’honneur de parler ?

— Au gérant.

— Bien, monsieur, merci, voulez-vous faire appeler le prince Machinskoff, c’est de la part de Mme Laure de Saints-Lieux.

— Volontiers, madame.

Le prince arrive à l’appareil.

— Allô ! que voulez-vous, madame ?

— Mme Laure et ses amies font demander si ces messieurs du cercle sont en bonnes dispositions.

— Très bonnes, combien sont-elles ?

— Autant que monsieur le prince voudra.

— Amenez-en six, à une heure, chez Durand.

On voit que rien n’est plus simple.

Le coup de l’invitation, quoiqu’un peu ancien, n’en est pas moins très pratique et très facile à exécuter.

Voici en quoi il consiste :

La cocotte renseignée par un journal spécial sur l’arrivée à Paris « des nobles étrangers » ou bien par son allumeuse qui est en rapport avec les