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ET LES FLAGELLÉS DE PARIS

peuvent désirer à des prix variables, suivant leurs exigences ; les grandes manœuvres sont ce qu’il y a de plus cher, elles sont néanmoins très fréquemment demandées par les amateurs.

Au numéro *** de la rue,il existe une maison de belle apparence, haute seulement de deux étages ; dans le vestibule un épais tapis couvre le sol, une lampe accrochée au plafond, brûle constamment, sa lumière est tamisée par un globe en verre dépoli ; au premier est un joli salon genre art nouveau. La patronne de cette maison est une ingénieuse personne, elle se mettrait plus que nue, elle se mettrait au feu pour satisfaire ses clients, aussi ils sont nombreux et fort riches.

Sa réputation est universelle, grâce aux interprètes des grands hôtels qui se font un joli revenu en procurant l’adresse de la maison aux étrangers de passage à Paris.

En Chine, il existe des bateaux de fleurs. Un industriel, pour l’exposition de 1900, avait sollicité l’autorisation d’établir un bateau de fleurs sur la Seine, près du pont Alexandre, elle lui fut refusée par l’administration que l’Europe ne nous envie pas, sous le fallacieux prétexte que c’était une chose immorale.

La patronne de la rue Laferrière n’a rien demandé à l’autorité du boulevard du Palais, elle a simple-