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XIII
ET LES FLAGELLÉS DE PARIS

» J’enveloppe votre corps d’un seul baiser, mon maître respecté. Oh ! que ne donnerais-je pour avoir toujours peur de vous, comme l’autre jour, sous le regard de vos yeux cruels.

» Je veux toujours avoir peur de vous ;il faut que vous soyez méchant et cruel ; votre seule joie doit être de me faire souffrir sans cesse.

» Vous me ferez venir moi-même à genoux quand vous le commanderez pour recevoir la correction des verges, si vous le désirez ainsi.

» Je suis votre chose, votre chienne fidèle, votre esclave soumise,

» Louise. »


» Il faut me faire ce que vous m’avez promis lors de ma prochaine visite à Paris : me mettre à genoux devant vous, mes yeux vous contemplant. Puis. mon visage, mes lèvres, mes joues. Oh ! l’horrible baptême. et pendant ce temps-là vous vous amuserez en me faisant du mal et toujours vous exigerez que mes yeux vous regardent avec tendresse et soumission.

» Il est si difficile pour moi de supporter votre regard, quand il est dur et cruel, comme hier au soir sous la lumière de la lampe électrique.

» Je veux voir votre petite main fine piquer ma chair doucement avec votre épingle de cravate et

ii