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LES FLAGELLANTS

vous regarderai, sans manger moi-même, heureuse d’accepter à genoux ce qu’il vous plaira de me jeter.

» Vous pourriez exiger n’importe quoi de moi, me forçant à vous répondre à chaque ordre : «Oui, maître ! »

» Jamais vous ne me permettrez de vous répondre d’une autre manière et si je m’oublie vous me giflerez fortement. Vous me forcerez à des caresses innommables, les bras liés derrière le dos, et si je suis maladroite vous me fouetterez sur n’importe quelle partie de mon corps et jamais vous ne me permettrez de montrer d’autre expression de physionomie que celle de la tendresse et de la soumission la plus absolue.

» Après, vous me forcerez à vous approcher pour voir… si je vous désire. Dans ce cas, vous me punirez… et me cravacherez. Vous me ferez me laver encore à l’eau glacée, et vous en mouillerez un essuie-mains que vous me mettrez sur mes reins pour anéantir mon désir.

» … Vous aurez alors le plaisir de me pincer, de me mordre ou de me cingler, pendant que moi je vous…

» Et si je suis épuisée par la luxure non assouvie, vous ne me céderez que quand je vous aurai supplié et imploré, et vous me posséderez ligotée, torturée par une ceinture cruelle qui me comprimera la taille.