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VIII
LES FLAGELLANTS

pensée, et continua elle-même à s’étendre longuement sur le sujet de la flagellation. Après quelques assauts de paroles courtoises,je pus tirer d’elle qu’elle rêvait nuit et jour de la joie d’être l’esclave de l’homme qu’elle aimerait. Louise n’aurait jamais été aussi loin, si elle n’avait pas eu la ferme résolution de se faire faire la cour par moi, et finalement elle me promit de me rencontrer dans Paris l’après midi du jour suivant.

» Alors elle est vraiment devenue ma chose, un jouet docile, et elle vint à Paris à peu près tous les mois, et manqua rarement de me donner un rendez-vous. J’ai encore maintenant de ses nouvelles de temps en temps, et nos aventures ensemble feraient un volume très intéressant et très amusant. Mais si je la présente en ces pages, c’est simplement pour donner le texte de quelques-unes de ses lettres, afin de permettre au lecteur de deviner ce que désirait Louise, et ce que je savais bien lui octroyer. Je dois seulement ajouter qu’elle était parfaitement désintéressée, et on peut