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Pourvu qu’elle ait de beaux habits ;
Que sous le ciel il n’est point de femelle
Qui ne s’imagine être belle,
Et qui souvent ne s’imagine encor
Que, si des trois beautés la fameuse querelle
S’était démêlée avec elle,
Elle aurait eu la pomme d’or.

Le conte de Peau-d’Âne est difficile à croire ;
Mais tant que dans le monde on aura des enfans,
Des mères et des mères-grand’s,
On en gardera la mémoire.