Par la réunion des cohortes auxquelles viennent se joindre des amateurs de sexes différents ;
Par les dispositions de mécanique et d’élégance que permettent ces nombreux rassemblements.
J’insiste sur ce dernier point. On voit parmi nous les ateliers si malpropres, si dégoûtants, qu’ils inspirent de l’horreur pour l’industrie et les industrieux, surtout dans la France, qui semble être la patrie adoptive de la saleté. Est-il rien de plus répugnant que les buanderies de Paris, où l’on prépare le linge de la belle compagnie ? Au lieu de ces cloaques, vous verriez dans l’Ordre combiné un édifice orné de bassins de marbre et garni de robinets à divers degrés de chaleur, afin que les femmes ne gâtent pas leurs mains en les plongeant dans une eau glaciale ou brûlante. Puis, vous verriez maintes dispositions pour abréger l’ouvrage par des mécaniques de toute espèce et pour charmer le repas qui suivra le travail de quatre à cinq cohortes de blanchisseuses rassemblées de divers cantons.
Quelque insipides que soient ces menus détails, je ne dédaigne pas de m’y arrêter pour prouver que tous les obstacles industriels sont prévus ; les convocations de cohortes ne sont qu’un des nombreux procédés par lesquels on aplanira toute difficulté, et l’Ordre combiné fournira des moyens d’opérer, par attraction et rivalité, les travaux les plus odieux.
La galanterie, aujourd’hui si inutile, deviendra donc un des ressorts les plus brillants du mécanisme social. Et tandis que l’Ordre civilisé lève avec tant de peine et de contrainte des Armées destructives qui