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& j’en ai donné le résultat général dans l’article 170. Je les ai présentées sous un autre point de vuë, en traitant de la réminiscence Dans le chapitre IX de mon essai analytique paragraphes 96, 97, etc. Enfin ; je les ai crayonnées de nouveau dans le chapitre VII, de la part VII de ma contemplation de la nature.

Si on lit avec attention les endroits que je viens d’indiquer, on y verra, que je suppose par tout un fond primordial, dans lequel les atomes nourriciers s’incorporent ou s’incrustent, & qui détermine par lui-même l’ordre suivant lequel ces atomes s’incrustent & l’espèce d’atomes qui doivent s’incruster.

Je présuppose par tout, que ce fond primordial prééxiste dans le germe. Je fais envisager les solides de celui-ci comme des ouvrages à rézeau, d’une finesse & d’une délicatesse extrême.

Je fais entrevoir, que les élémens composent les mailles du rézeau, & qu’ils sont faits & arrangés de manière, qu’ils peuvent s’écarter plus ou moins les uns des autres, & se prêter ainsi à la force qui tend continuellement à