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J’ajoûterai simplement, que la salamandre paroît se rapprocher par sa forme & par sa structure du lézard & du crapaud. Elle n’est pas purement aquatique ; elle est amphibie ; elle peut vivre assez longtems hors de l’eau.

Si l’on a jetté un coup d’œil sur un squelette ou sur une planche d’ostéologie qui le représente, on aura acquis quelque notion de la forme & de l’engraînement admirables des différentes pièces osseuses qui le composent. L’essentiel de tout cela se retrouve dans la salamandre. Sa queuë, en particulier, est formée d’une suite de petites vertèbres travaillées & assemblées avec le plus grand art. Mais ; ces pièces, quoique multipliées, ne sont pas les seules qui entrent dans la construction de la queuë. Elle présente encore à l’éxamen de l’anatomiste un épiderme, une peau, des glandes, des muscles, des vaisseaux sanguins, une moëlle spinale.[1]

Nommer simplement toutes ces parties, c’est déjà donner une assés grande idée de l’organisation de la queuë de la salamandre : ajoûter,

  1. Prog. pag. 76.