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l’homme pût être heureux en choquant ses rélations, puisqu’elles sont fondées sur sa propre nature, combinée avec celle des autres êtres.
La vie présente est le premier anneau d’une chaîne qui se perd dans l’éternité. L’homme est immortel par son ame, substance indivisible ; il l’est encore par ce germe impérissable auquel elle est unie.[1]
En annonçant au genre-humain le dogme de la résurrection, celui qui est la résurrection & la vie, lui a enseigné, non simplement l’immortalité de l’ame, mais encore l’immortalité de l’homme.
L’homme sera donc éternellement un être-mixte ; & comme tout est lié dans l’univers,[2] l’état présent de l’homme détermine son état futur.
La mémoire, qui a son siège dans le