du tome II de mes corps organisés, & dans la préface de ma contemplation, page XXIX[1] etc. À quoi se réduisent principalement ces difficultés, & j’ai essayé le premier d’en donner des solutions conformes aux principes d’une saine philosophie.
En raisonnant donc sur la supposition si naturelle, que les polypes sont au nombre des êtres sentans ; nous admettrons, que l’ame de chaque polype a été logée dès le commencement dans le germe dont le corps du petit animal tire son origine.
J’ai eu soin d’avertir, qu’il ne falloit pas prendre ici le mot de germe dans un sens trop resserré, & se représenter le germe comme un polype réduit extrêmement en petit, & qui n’a qu’à se développer pour se montrer tel qu’il doit être. J’ai pris le mot de germe dans un sens beaucoup plus étendu, pour toute préformation organique dont un polype peut résulter comme de son principe immédiat.
Contemplation. Préf pag XXIX.[2]