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différens, les uns aquatiques les autres terrestres, & dans lesquels on a retrouvé avec surprise les mêmes propriétés.

Ce sont ces propriétés, qui ont fait donner à plusieurs de ces animaux le nom général de zoophytes : nom assés impropre ; car ils ne sont point des animaux-plantes ; ils sont ou paroîssent être de vrais animaux ; mais, qui ont plus de rapports avec les plantes, que n’en ont les autres animaux.

Je me copierois moi-même, & je sortirois de mon sujet, si je retraçois ici en abrégé l’histoire du polype. Je m’en suis beaucoup occupé dans mes considérations sur les corps organisés[1] & dans ma contemplation de la nature.[2] D’ailleurs, qui ignore aujourd’hui, que le moindre fragment du polype peut devenir en assés peu de temps un polype parfait ? Qui ignore que le polype met ses petits au jour, à peu près comme un arbre y met ses branches ? Qui ignore enfin, que cet insecte

  1. Tom. I Chap. IV, XI, XII. Tom. II, Chap. II, III, IV.
  2. Part. III, Chap. XIII, Part. VIII, Chap. XV, Part. IX, Chap I.