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est-il d’espèces d’animaux dont la forme & la structure ne ressemblent pas le moins du monde à ce modèle imaginaire que nous nous formons de ce qu’il nous plaît de nommer un animal !

Si l’on a un peu médité ces considérations philosophiques au sujet des polypes, qui font la matière des trois derniers chapitres de la partie VIII de ma contemplation, l’on comprendra mieux tout ce que je ne fais qu’indiquer ici. Ces chapitres renferment une espèce de logique à l’usage du naturaliste, & qui me paroîssoit lui manquer.

Je passe sous silence les séxes, tantôt réünis, tantôt séparés, & ces admirables reproductions de différens genres, qui rapprochent si fort le végétal de l’animal. J’ai renvoyé mon lecteur sur tout cela & sur bien d’autres traits d’analogie tout aussi frappans, à mon parallèle des plantes & des animaux. Contemp. Part X.

Ôtons à un animal peu connu tous les moyens de nous manifester qu’il est un animal : privons-le de tous ses membres ; réduisons-le