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etc. ? & quand nos télescopes seroient assés perfectionnés pour nous les découvrir, leur trouverions-nous ici-bas des analogues ?

Si nous partons toujours de la supposition de ce petit corps éthéré qui renferme infiniment en petit tous les organes de l’animal futur, nous conjecturerons que le corps des animaux dans leur nouvel état, sera composé d’une matière, dont la rareté & l’organisation le mettront à l’abri des altérations qui surviennent au corps grossier & qui tendent continuellement à le détruire de tant de manières différentes.

Le nouveau corps n’éxigera pas, sans doute, les mêmes réparations que le corps actuel éxige. Il possédera une méchanique bien supérieure à celle que nous admirons dans ce dernier.

Il n’y a pas d’apparence que les animaux propagent dans leur état futur ; mais, si l’imagination se plaisoit à y admettre une sorte de propagation à nous entièrement inconnue, je dirois que les sources de cette propagation éxisteroient déjà dans le petit corps éthéré.