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reuse et paisible, les sens calmés, le cœur en paix. Rien ne pouvait la troubler, ayant eu assez de confiance dans les bras de l’amant pour exprimer ses désirs, tous ses désirs, lui montrer ses préférences, lui indiquer ce que son corps ardent désirait, ne craignant pas de le guider, de le diriger, de ralentir ou de précipiter son rythme. Et comme il s’était plié sans difficulté, heureux lui-même du bonheur qu’il procurait, à toutes ses exigences, il l’avait conquis d’emblée, mettant en elle la satisfaction entière.

Maintenant, ils avaient d’autres soucis qu’ils partageaient avec sérieux, chacun apportant sa part d’intelligence et de bonne volonté dans la conduite des affaires communes.

Négligeant de boutonner son peignoir, le rejetant au contraire en arrière, les