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Il rit, son scepticisme amusé par cette affirmation :

— Elle connaîtra mieux son premier amant…

— Pourquoi dis-tu cela ?

— Parce que c’est logique. Manquant de confiance auprès du premier homme qui l’aura eue, elle conservera vis-à-vis de lui toujours une crainte instinctive. La crainte de la femelle prise par le mâle. Jamais plus il n’y aura abandon complet. Le mari éveillera les sens, ce sera l’amant qui les apaisera.

— C’est du pallas, pauvre cher, tu bafouilles !

— Mais non… c’est la réalité.