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ment que M. Laval soit muni de décrets-lois.

Ouvrons donc carrément et ouïssez les utiles explications que nous allons vous donner gratuitement.

La première des deux dames qui, par leur présence sont venues verser une douche glacée sur l’enthousiasme de notre petit officier, c’est tout simplement la sous-préfète de Genlis, Mme Douminey, née Appoel, s’il vous plaît, ce n’est certes pas la première venue. Elle devait être rudement bien à dix-huit ans, seulement, voilà, elle n’a plus dix-huit ans. Elle avoue trente-six ans, mais tout le monde sait qu’elle dépasse la quarantaine. Elle a conservé et elle a bien fait, des restes qui sont respectables. Les yeux sont encore amoureux, ses cheveux passés à l’eau oxygénée et au henné sont d’un roux ardent. La poitrine est volumineuse et, comme un corset solide la maintient, elle se présente d’une façon dé-